lundi 6 avril 2015

Liga: Jérémy Mathieu marque encore et délivre le Barça face au Celta Vigo


                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Sous la pression du Real Madrid, qui avait explosé Grenade (9-1) plus tôt dans la journée, le FC Barcelone est allé dominer dimanche le Celta Vigo (0-1) et repris quatre points d'avance en tête de Liga                                                                           Jérémy Mathieu a inscrit le but victorieux contre le Celta Vigo. (Reuters)                                                                                                 Contrairement au Real Madrid, vainqueur de Grenade (9-1), le FC Barcelone ne s'est pas baladé. Le leader a assuré le minimum (0-1) contre une accrocheuse équipe du Celta Vigo, victorieuse sur le même score au match aller, au Camp Nou. Sans inspiration, les hommes de Luis Enrique, qui se sont procurés peu d'occasions (3 tirs seulement en première période), ont trouvé l'ouverture en fin de rencontre. Déjà buteur contre le Real Madrid lors de la journée précédente (2-1), Jérémy Mathieu s'est illustré, en reprenant de la tête un coup franc frappé par Lionel Messi au second poteau (74e). L'Argentin, servi par Ivan Rakitic dans la surface dans le temps additionnel (90e+1), aurait pu creuser l'écart. Son lob a manqué le cadre de peu.

Le mauvais geste d'Orellana

Le Celta Vigo a fait mieux que de simplement tenir tête au Barça. Il l'a bousculé, fait douter. Nolito, ancien de la maison catalane, a plusieurs fois inquiété Claudio Bravo (29e, 55e), tout comme son partenaire d'attaque, Joaquin Larrivey (11e, 42e). L'attaquant argentin a laissé passer la plus belle chance de son équipe juste avant la pause, alors qu'il était seul au point de penalty sur un centre de Fabian Orellana. Son coéquipier chilien, qui a perdu ses nerfs en fin de match et lancé un morceau de pelouse au visage de Sergio Busquets, a été expulsé. Vainqueur laborieux, Barcelone conserve ses quatre points d'avance sur le Real Madrid en tête du classement.                                 

Les "Monsieur Plus" du Classique

Des buts, du spectacle, de l'intensité : l'affiche de la 31e journée, OM-PSG (2-3), a tenu toutes ses promesses dimanche soir. Retour en stats sur les hommes qui ont fait de ce match un grand Classique.                                                                            André-Pierre Gignac et Blaise Matuidi, deux des hommes forts du Clasico. (L'Equipe)     

Monsieur plus au tir : André-Pierre Gignac

Pour ce qui restera selon toute vraisemblance son dernier Classique, l’attaquant marseillais a eu à cœur de briller. Auteur d’un joli doublé (une tête à la conclusion d’un une-deux qu’il avait initié à la 30e, puis un duel remporté face à Sirigu à la 43e), comme il y a deux ans, APG s’est imposé comme le joueur qui a le plus tenté (6 tirs, dont 2 cadrés). Il n’a pas manqué d’engagement non plus, vu le nombre de fautes commises (4, le plus haut total de la rencontre à égalité avec Matuidi). 

Cinq raisons pour lesquelles André-Pierre Gignac ne doit pas quitter la Ligue 1

Brillant lors de son supposé dernier Classique, dimanche soir face au PSG (2-3), André-Pierre Gignac, libre en fin de saison, pourrait dire adieu au Championnat de France cet été. Voici cinq raisons pour lesquelles il vaudrait mieux voir l'attaquant marseillais rester                                                                       Après 11 saisons en Ligue 1, l'heure du départ a-t-elle sonné pour André-Pierre Gignac ? (S. Mantey) (L'Equipe)
Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir raconter maintenant que l’un des meilleurs empêcheurs de tourner en rond des vestiaires va jouer la fille de l’air? Avec Gignac, il n’y avait pas que les colonnes de score qui étaient bien remplies. Outre les buts, le Marseillais s’illustrait dans des faits (très) divers: un séjour d’amaigrissement à Merano, un jeté de bouteille d’eau sur son entraîneur (et futur sélectionneur) Didier Deschamps, une bagarre à la cantine avec son collègue Brice Dja Djédjé… Un mec entier, quoi. Mais qui ne manquait quand même pas d’auto-dérision pour répondre sur Twitter au chant parisien «Un Big Mac pour Gignac». 

5) Parce que le Dynamo Moscou

La Place rouge, c’est bien sympa, Nathalie est très jolie aussi, et revoir Matthieu Valbuena donnera lieu à un super barbecue à l’arrivée, mais quand même… Quitter un club qui pourrait disputer la Ligue des champions pour un 5e du Championnat russe, le Dynamo Moscou, seule piste sérieuse fréquemment évoquée pour Dédé, il y a de quoi réfléchir encore. Là-bas, Arsenal Tula n’a d’un grand club européen que le nom, et ne parlons même pas du Mordovia Saransk. Franchement, même si Angers monte la saison prochaine, la Ligue 1 ne sera pas pire. 

Ces autres matches où Ronaldo a flambé

S'il a inscrit le premier quintuplé de sa carrière ce dimanche face à Grenade (9-1), Cristiano Ronaldo est habitué à multiplier les buts lors d'un même match.                      Cristiano Ronaldo peut exulter : il a marqué cinq buts ce dimanche contre Grenade.  (L'Equipe)             Auteur du premier quintuplé de sa carrière ce dimanche face à Grenade lors de la large victoire du Real Madrid (9-1), Cristiano Ronaldo occupe désormais seule la tête du classement des buteurs du Championnat d'Espagne avec 36 buts, devant Lionel Messi (32). Cette saison, en Liga, il a déjà inscrit quatre doublés, trois triplés, un quadruplé et donc ce fameux quintuplé. Retour sur cinq autres grands moments de sa carrière durant lesquels il a écœuré le gardien adverse... et sur l'un des triplés dont il est le plus fier.

Le 12 janvier 2008 : son premier triplé avec Manchester United

Manchester United-Newcastle : 6-0
Leader du Championnat d’Angleterre, Manchester United, qui est en course pour le titre avec Arsenal, reçoit Newcastle pour le compte de la 22e journée. Après une première période sans but, les hommes d’Alex Ferguson vont se lâcher. Cristiano Ronaldo ouvre le festival offensif à la 49e minute avant de tromper Shay Given, le portier de Magpies, à deux autres reprises (70e et 88e). Tevez (55e, 90e +1) et Rio Ferdinand (85e) inscriront les autres buts des Red Devils. Grâce à ce triplé, le seul sous le maillot mancunien, Ronaldo devance Emmanuel Adebayor en tête du classement des buteurs.

Le 5 mai 2010 : son premier triplé avec le Real Madrid

Majorque-Real Madrid : 1-4
Pour sa première saison au Real Madrid, qu’il a rejoint à l’été 2009 pour 94 millions d’euros, Cristiano Ronaldo prouve aux dirigeants du Real qu’ils ont bien fait de miser sur lui : au mois de mai, il tourne à une moyenne de 0,96 but par match. Le 5 mai 2010, alors que le Real est à la lutte pour le titre avec le FC Barcelone, il inscrit son premier triplé sous le maillot merengue sur la pelouse de Majorque (25e, 57e, 72e). «Il est extraodinaire. Il a joué son match le plus important de la saison et nous a sauvé», dira de son nouveau joyau Jorge Valdano, le directeur général du Real. «C’est ma première année ici et je veux être champion», déclare Ronaldo après la rencontre. C'est finalement le Barça qui sera sacré au terme de la saison.

23 octobre 2010 : son premier quadruplé avec le Real

Real Madrid - Santander : 6-1
Alors qu’il avait traversé de longues semaines de doute, Cristiano Ronaldo confirme en une semaine qu’il est bien de retour à son meilleur niveau. Après avoir inscrit un doublé en Championnat face à Malaga (4-1), il a marqué un but en Ligue des champions face à l’AC Milan (2-0) avant de réaliser son chef-d’œuvre : quatre buts contre contre Santander pour une victoire éclatante (6-1) du Real. «La réussite, qui le fuyait, est de retour et, franchement, je le vois bien mettre quarante buts cette saison», déclare Karim Benzema, son coéquipier, à la fin du match. Le Français avait vu juste : CR7 marquera exactement 40 buts et décrochera le titre de meilleur buteur de la Liga.

Classique OM-PSG: Paris affirme son autorité

Mené deux fois au score, privé de David Luiz puis de Thiago Mottasur blessure, le PSG s'est quand même imposé dimanche à Marseille (2-3). Paris reste en tête de la L1 avec un point d'avance sur Lyon et repousse l'OM à cinq points.                 
                                                           
31E JOURNÉE

FOOT

LIGUE 131E J.Classique OM-PSG: Paris affirme son autorité

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Mené deux fois au score, privé de David Luiz puis de Thiago Mottasur blessure, le PSG s'est quand même imposé dimanche à Marseille (2-3). Paris reste en tête de la L1 avec un point d'avance sur Lyon et repousse l'OM à cinq points.

Le match : 2-3

Les promesses ont été tenues. Le choc entre l’OM et le PSG (2-3), dimanche soir, a été intense, riche en occasions, et finalement fidèle à ses devanciers. Invaincu face aux Olympiens depuis le 27 novembre 2011 toutes compétitions confondues, le club de la capitale a une nouvelle fois frustré les Marseillais, dans des proportions peut-être plus grandes encore qu’à l’accoutumée. Non seulement les joueurs de Laurent Blanc ont été menés au score à deux reprises avant d'inverser le scénario du match, mais ils ont peut-être écarté définitivement la candidature des Marseillais pour le titre. Cinq points séparent désormais les deux équipes: le trou est fait.

L’OM pourra regretter son entame de deuxième période complètement manquée. En l’espace de deux minutes, il a dilapidé l’avantage que lui avait donné Gignac juste avant la pause (2-1, 43e). Sur un coup franc (manqué) d’Ibrahimovic, Marquinhos a profité d’un cafouillage pour égaliser (49e). Dans la foulée, un ballon récupéré par Matuidi et bonifié par Pastore a débouché sur un c.s.c de Morel (51e) sous la pression d’Ibrahimovic. Une action qui a mis en exergue les limites du marquage individuel tout terrain prôné par Bielsa. En première période, Pastore (11e) et Cavani (19e) avaient déjà profité des espaces laissés par les Marseillais pour inquiéter Mandanda.

Privé de ballons pendant le premier acte, l’OM a compensé son manque de maîtrise par une envie débordante et une bonne dose d’efficacité. Au départ de l’action, André-Pierre Gignac a profité d’un centre exquis de Payet pour ouvrir le score à la 30e minute. Un but qui a été suivi de cinq minutes complètement folles, durant lesquelles David Luiz s’est blessé, avant que Matuidi n’égalise d’une improbable frappe du droit (35e). Malgré plusieurs occasions manquées en fin de match (72e, 83e, 84e), le PSG conserve la tête du Championnat, deux longueurs devant l’Olympique lyonnais. Toujours troisièmes, les Marseillais vont, eux, désormais surveiller leurs rétroviseurs. Monaco, un match en moins, n’est qu’à trois unités.

Le joueur : André-Pierre Gignac n'a pas suffi

André-Pierre Gignac disputait certainement son dernier Classique. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que l’international français a tout fait pour le marquer de son empreinte. Auteur d’un doublé en 2012, Gignac a récidivé: d’abord de la tête, puis d’un tir croisé. Il est devenu le 4e joueur après Skoblar, M'Pelé et Ibrahimovic à inscrire deux doublés dans les confrontations OM-PSG. Seul bémol, et il est de taille: son efficacité (99 buts en L1, 18 cette saison) n’a pas suffi aux Olympiens. Malgré sa combativité et quelques situations mal négociées (59e) - ou endiguées par Sirigu (45e+1) -, Bielsa l’a  remplacé à la 71e minute par Batshuayi. Debout jusqu’au bout au bord de la pelouse, il a insisté, impuissant, à la 8e défaite cette saison des Olympiens. Peut-être celle de trop.

Le fait du match : Marquinhos, il y avait main

C’est un fait de jeu qui entretiendra certainement la frustration des Marseillais à l’égard du corps arbitral. A la 56e minute, alors que le PSG menait 3-2, Marquinhos a stoppé de la main une tentative de Gignac. Malgré les protestations de l’international français auprès de l’arbitre assistant, M. Buquet a jugé qu’elle n’était pas intentionnelle. Après la rencontre, Ayew a reçu un deuxième carton jaune pour avoir manifesté de manière trop véhémente son mécontentement.

Le fait du match (2) : Thiago Motta et David Luiz touchés


Une victoire à la Pyrrhus. Le PSG a certainement gagné le match qu’il ne fallait pas perdre dans la course au titre, mais il a aussi perdu, sur blessure, David Luiz et Thiago Motta. Le défenseur brésilien (34e) et le milieu de terrain italien (90e) se sont tous les deux blessés à la cuisse gauche. La manière dont ils ont tous les deux brutalement interrompu leur course laisse penser qu’ils pourraient souffrir d’une élongation ou d’un claquage. Forcément problématique, alors que le PSG entamait face à l’OM un marathon de huit matches au mois d’avril.                

THIAGO MOTTA


© L'Equipe
Pays  :   Italie
Âge  :  32 ans

Date de naissance  :  28 août 1982
Lieu de naissance  :  São Bernardo (BRE)
Taille  :  1m86
Poids  :  75 kg
Poste  :  Milieu
Numero  :  8
Paris-SG
Club Actuel :

Mis à jour le 5 avr. 2015
Saison 2014-2015 avec Paris-SG* :
 
32
 MATCHS
JOUÉS
3
 PASSES
DÉCISIVES
 10                                                                             

PALMARÈS

Vainqueur du Trophée des champions :1 :
2013 (Paris-SG)
Vainq. de la Supercoupe d'Espagne :1 :
2006 (FC Barcelone)
Champion de France :2 :
2013, 2014 (Paris-SG)
Champion d'Italie :1 :
2010 (Inter Milan)
Champion d'Espagne :2 :
2005, 2006 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Coupe d'Italie :2 :
2010, 2011 (Inter Milan)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue :1 :
2014 (Paris-SG)
Finaliste de l'Euro :1 :
2012 (ITALIE)
1er match en D1 :
Paris-SG -