Des Ultras du club niçois qui ont voulu "s’expliquer" avec leurs dirigeants samedi à la mi-temps du match face à Evian-Thonon disputé à l’Allianz Riviera (2-2), ont eu maille à partir avec les forces de police. Le club azuréen, à la lutte pour le maintien, s’expose à de nouvelles sanctions disciplinaires.
Deux semaines après avoir mis un coup de pression aux joueurs et au staff lors d’une séance d’entraînement houleuse, des supporters niçois s’en sont pris à la direction du club ce samedi à la mi-temps du match face à Evian-Thonon (2-2) disputé à l’Allianz Riviera.
Présent sur place, le sous-préfet Sébastien Humbert, raconte ce dimanche dans les colones de Nice-Matin: "Un mouvement de foule venu de la tribune populaire, comprenant environ 300 personnes, s'est orienté vers la tribune présidentielle, à la fin de la première période (les Niçois étaient alors menés 0-1). Ces individus ont été stoppés par les policiers en tenue d'intervention, avec les boucliers, une dizaine de policiers dont il faut souligner la réactivité. Il y a eu des échanges de coup entre les supporters et la police. Un policier a été légèrement touché à la lèvre. La préfecture estime qu'il s'agit d'un événement très grave, inadmissible, qui aurait pu mal tourner, et mettre en danger également les spectateurs qui étaient venus en famille".
Le président Jean-Pierre Rivère a même été contraint de quitter le stade, sous bonne escorte. Si ce dernier n’a pas réagi, l’homme d’affaires azuréen peut Du côté des Ultras de la Populaire Sud, qui ont quitté la tribune durant toute la seconde période, on n’admet aucune responsabilité et l’on appelle à la démission des dirigeants sur le compte Facebook du groupe: "Une accumulation de trahisons se fait sentir ce soir (samedi). L'ambiance est pourrie et tendue. La solidarité est dans le mauvais sens et ce soir le vase déborde, chacun fait ce qu'il veut et nous ne saurions endosser cette responsabilité. Nos joueurs, on les soutient mais plus les dirigeants de notre club, généreux en sourires mais aussi et malheureusement, en trahisons, belles paroles, mensonges et jeux de rôle à notre égard depuis des mois ! (…) Ce soir, messieurs Rivère et Fournier doivent en tirer les conclusions et démissionner immédiatement. Ils ne représentent plus l’OGC Nice. Ils ont trahi notre confiance, nous ne leur pardonnerons jamais. Nice, c’est nous !!!"
Ancien membre de ce groupe de supporters, Alexy Bosetti, buteur ce samedi soir, tente d’apaiser les esprits: "Ce qui s’est passé en tribune ? Dans les 10 dernières minutes, si tous les supporters avaient été là, on aurait peut-être pu forcer la décision. C’est dommage. C’est le message que j’essaie de faire passer, mais je n’ai aucun autre pouvoir. J’essaie de faire mon métier et de faire en sorte que tout se passe le mieux possible". Déjà durement sanctionné par la commission de discipline cette saison, avec notamment un match à huis-clos face à Guingamp (1-2), l’OGC Nice, plutôt bien parti dans l’optique du maintien avec six points d’avance sur le premier relégable, risque de subir de nouveau les foudres de la LFP. Du côté de la justice pénale, on tente d'identifier les fauteurs de troubles: "Dès cette nuit, les bandes vidéo du stade vont être visionnées, ainsi que les images prises par les caméras que possèdent les policiers avec leur équipement. On est en relation avec le parquet pour prendre le plus vite possible des sanctions administratives et juduciaire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire