Les exigeants supporters parisiens ne portent pas Edinson Cavani dans leur coeur depuis plusieurs semaines. Le buteur uruguayen vit une période compliquée en Ligue 1, alors que se profile le choc face à l'OM dimanche soir, et son réveil est attendu.
Il y a quelques années, les supporters du Paris Saint-Germain auraient idolâtré Edinson Cavani. Un attaquant qui se bat constamment, quelle que soit sa confiance devant le but, et est capable de rivaliser statistiquement avec les meilleurs buteur d'Europe en Ligue des champions aurait forcément fait l'unanimité au Parc des Princes. Mais les temps ont changé du côté de la Porte d'Auteuil. Aujourd'hui, l'Uruguayen n'est qu'une star parmi d'autres et subit fréquemment le courroux des fans du club de la capitale.
L'ancien Napolitain doute ces dernières semaines et ses performances à la finition en témoignent de manière assez criantes. Au moment d'aborder le choc face à l'Olympique de Marseille dimanche au Stade Vélodrome, Cavani reste sur 544 minutes sans le moindre but inscrit en Ligue 1, sa plus longue disette depuis qu'il a rejoint l'Hexagone comme le précise l'organisme de statistiques Opta. S'il veut conserver l'aura de "grand joueur" dont il dispose auprès d'une frange de moins en moins importante des sympathisants de l'équipe francilienne, le moment est venu de briller.
Ce n'est qu'en marquant qu'il redeviendra populaire
Non loin de la Canebière, "El Matador" sera évidemment titulaire au sein du 4-3-3 de Laurent Blanc, avec l'obligation de jouer à nouveau contre-nature sur une aile, pour laisser à Zlatan Ibrahimovic la marge de manoeuvre dont il a constamment besoin. Mais les observateurs n'auront que faire des efforts louables qu'il produira pour déséquilibrer la défense marseillaise et mettre en danger Jérémy Morel, Rod Fanni, Benjamin Mendy ou Brice Dja Djédjé. C'est en trompant Steve Mandanda, une ou plusieurs fois, qu'Edinson Cavani retrouvera les grâces du public parisien.
A l'aller, c'est lui qui avait enfoncé le clou sur un centre de Serge Aurier à la 85e minute. Dans un match d'une importance encore bien supérieure, le Sud-Américain aura pour mission de faire gonfler des statistiques assez paradoxales (8 buts en 22 matches, soit un toutes les 205 minutes) en comparaison de celles qu'il affiche sur la scène européenne, où il a inscrit 6 buts en 7 matches avec un ratio d'une réalisation toutes les 105 minutes. Le PSG et ses nouveaux suiveurs lui pardonneront ses errements et son étonnant manque de sang froid devant le but s'il fait trembler les filets contre les Phocéens, pour permettre à sa formation d'éjecter à nouveau l'OL de la première place du championnat...
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