dimanche 5 avril 2015

Le PSG lâche l’OM

Au terme d’un Clasico à rebondissements, le PSG s’est imposé au stade Vélodrome (3-2), dimanche soir lors de la 31e journée de Ligue 1. De nouveau leader, le PSG en profite pour écarter l’OM de la course au titre.


Du suspense, de l’enjeu, du spectacle, de l’ambiance et, surtout, des buts. Beaucoup de buts. Ce Clasico a tenu toutes ses promesses dimanche soir, en clôture de la 31e journée de Ligue 1. Dans un stade Vélodrome rempli à ras-bord (65.146 spectateurs, nouveau record d’affluence), l’OM et le PSG ont offert un choc, un vrai. Un match de boxe qui aurait pu basculer pour l’un comme pour l’autre, mais qui a finalement souri à des Parisiens plus justes techniquement et moins brouillons tactiquement (3-2).                                                                   Des Parisiens qui, du coup, reprennent à l’OL le fauteuil de leader et créent une cassure sur le podium du championnat. Avec sept rencontres encore à jouer, les Marseillais peuvent toujours se refaire, mais avec désormais quatre points de retard sur Lyon et cinq sur Paris, les revoir se mêler à la course au titre paraît aujourd’hui illusoire. C’est à la fois sévère et révélateur d’une équipe qui, cette saison, n’aura pas su rivaliser face aux grosses écuries. Par manque de discipline et de réussite.

Gignac voit double mais...

Pourtant, de l’efficacité, ils en ont eue. Un maximum, même. Dans une première période très intense mais sans trop d’occasions, André-Pierre Gignac a trouvé le chemin des filets à deux reprises: une première fois de la tête, à l’origine et à la conclusion d’un centre de Dimitri Payet (30e), une deuxième en ajustant du droit Salvatore Sirigu juste avant la pause (42e). Le problème pour les Phocéens, c’est qu’entre-temps Blaise Matuidi avait égalisé pour le PSG, d’une magnifique frappe en lucarne (35e).
Un oubli comme il y en a eu trop dans la défense olympienne ces derniers temps, et qui en appelé d’autres au retour des vestiaires. Rédhibitoires, ceux-là. Sur un coup franc loupé de Zlatan Ibrahimovic, Marquinhos a hérité d’un ballon dont personne ne voulait pour remettre les siens dans le coup (49e). Puis, deux minutes                                 plus tard, c’est Jérémy Morel qui a trompé Steve Mandanda en se jetant devant l’attaquant suédois (51e). Deux terribles actions dont les Ciel et Blanc ne se relèveront pas.

David Luiz et Motta blessés

En sortant André-Pierre Gignac et André Ayew, pourtant performants, à vingt minutes de la fin, Marcelo Bielsa a tenté un coup de poker, un de plus. Mais ni Michy Batshuayi, ni Romain Alessandrini n’ont su faire la différence. Pour Paris, cette victoire est donc une excellente opération. Quoique. Avec les blessures deDavid Luiz et Thiago Motta, a priori musculaires, Laurent Blanc a quelques soucis à se faire en vue du quart de finale de la Ligue des champions face au grand FCBarcelone.

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